
Les règles de la télévision
Les règles pour les différents programmes présents à la télévisions sont stricts sur certains aspects et lâches sur d’autres. Nous allons ici voir quelles sont ces règles et dans quels cas sont-elles appliquées.
1) La signalétique :
Avant sa diffusion chaque programme fait l’objet d’un examen spécifique par les chaînes de télévision. Il n’existe pas de critère unique ni automatique pour décider qu’un programme va être diffusé avec un signal ou pas. De grands principes existent cependant :
· Lorsqu’un programme comporte des scènes qui risquent de choquer les plus jeunes .Ils ne peuvent pas être programmés à l’intérieur des émissions pour la jeunesse, mais ils peuvent être diffusés durant la journée.
· Lorsqu’un programme risque de perturber les repères d’un enfant de moins de 12 ans, notamment parce qu’il recourt de façon systématique et répétée à la violence ou évoque la sexualité adulte. Ces programmes sont diffusés essentiellement après 22 h.
· Lorsqu’un programme risque de perturber les repères des moins de 16 ans, notamment les programmes érotiques ou ceux qui présentent des scènes de violence particulièrement impressionnantes.
· Les films interdits aux moins de 18 ans ainsi que les programmes pornographiques ou de très grande violence, réservés à un public adulte averti et qui peuvent nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des moins de 18 ans. Seules certaines chaînes accessibles par abonnement, sont autorisées à diffuser ces programmes, dans la mesure notamment où elles mettent en place un système de verrouillage de ces programmes permettant d’éviter que des mineurs y aient accès.
Depuis 2010, les pictogrammes sont incrustés pendant toute la durée du programme signalisé.
2) Sous-titrage :
Le sous-titrage pour sourds et malentendants est une technique d'affichage d'un texte au bas de l'écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d’une déficience auditive.Depuis 1984 les chaines dont l’audience moyenne annuelle est supérieure à 2.5% ont pour obligation de sous-titrer l’intégralité de leurs programmes et ce, quel que soit leur statut (privé ou public).Ainsi, l’ensemble des chaines de France télévision, ainsi que les chaînes privées TF1, M6, TMC et W9 doivent sous-titrer la totalité de leurs programmes. Les sous-titres sont placés sous le personnage qui parle. Mais certaines chaînes préféreront un placement du sous-titre au centre, d’autres sous la bouche du personnage…Cependant, les chaînes d’informations telles BFM TV et I-Télé ont des obligations particulières : elles doivent mettre à l’antenne trois journaux télévisés sous-titrés et un journal télévisé traduit en langue des signes afin de rendre l’information accessible aux sourds et malentendants.
3) Œuvres cinématographiques :
Depuis 1986, les chaînes de télévision, publiques comme privées, sont soumises à plusieurs obligations d’investissement dans les œuvres audiovisuelles et cinématographiques.Cette contribution des services de télévision est déterminée par l’obligation d’investir un pourcentage (au moins 3.2% du chiffre d’affaires) dans la production d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques. L’objectif est avant tout culturel : il s’agit de favoriser la diversité de la création artistique. Il s’agit également de rééquilibrer les relations entre les diffuseurs de programmes et les fournisseurs qui sont dépendants des commandes de ces derniers.Le décret fixe 3 mesures protectrices en faveur des œuvres cinématographiques :
· un quota de diffusion qui impose une part de films d’expression originale française et/ou européens dans le nombre total d’œuvres cinématographiques diffusées ;
· un quantum qui encadre leur présence à la télévision en limitant le nombre de films (et le nombre de diffusion de chaque film) que les chaînes peuvent diffuser ;
· l’interdiction de diffusion des œuvres cinématographiques certains jours sur certaines tranches horaires, afin de protéger à des jours particulièrement porteurs, l’exploitation en salle ;
4) Valeurs à respecter des journalistes :
En effet les journalistes ont des droits et des devoirs, ils ont le droit, voir même l’obligation de respecter la vérité pour que le public sache exactement ce qu’il se passe. Le journaliste doit aussi la défendre du commentaire et de la critique. Il doit aussi rectifier toutes informations qui pourront s’avérer fausses. De plus le journaliste ne doit jamais divulguer la vie privée de personnes concernées sans leur accord.
Pour obtenir ses informations le journaliste ne doit pas user de méthodes déloyales pour obtenir ses documents, informations, photographies. Il doit donc trouver tout seul ses informations et s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondements. Pour finir le journaliste a pour obligation de garder certaines informations dans le secret professionnel.



